Stop à la casse de la Sécu !
Stop aux taxes sur la santé !
Depuis de nombreuses années, les pouvoirs publics font régulièrement le choix de réduire les remboursements d’actes médicaux et de soins par la Sécurité sociale. Ce sont les patients qui payent la différence, directement ou via leur complémentaire santé, s’ils en ont une.
Dans le même temps, les taxes sur votre cotisation mutualiste s’élèvent, selon le type de contrat, à 14,07% ou 21,07%. Ce sont 2 mois de cotisation qui sont prélevés (2 mois et demi dans certains cas) dans la poche des adhérents mutualistes.
Avec nous, demandez une Sécurité sociale au plus haut niveau possible et la suppression des taxes sur les cotisations mutualistes.
Pour en savoir plus, c’est ici. Pour interpeller directement vos parlementaires, c’est là
J'interpelle mes parlementaires
Dejà 27370 emails envoyés depuis le 01/01/2023
Votre message a été envoyé aux parlementaires de votre circonscription
Je signe la pétition qui sera adressée
au Président de la République
J'interpelle le Président
Dejà 830 signatures depuis le 25/11/2023
Calculez votre économies si la taxe est supprimée
Casse de la Sécu, taxe sur les cotisations mutualistes :
le gouvernement fait payer les ménages !
Le projet de budget 2025 de la Sécurité sociale, finalement rejeté, traduisait un nouveau recul d’une ampleur inédite de la protection sociale en France. En imposant des coupes de 5 milliards pour l’assurance maladie le gouvernement choisissait, délibérément, d’aggraver la situation.
Faute d’un financement à la hauteur des besoins, la Sécu recule
Si cette logique est confirmée, les droits reculeront et le coût de la santé augmentera encore pour les ménages. L’an dernier, le remboursement de la Sécurité sociale en dentaire est passé de 70 à 60 %. En choisissant de réduire encore la prise en charge des dépenses de santé (consultations et actes des médecins et des sage-femmes), une part croissante de la prise en charge serait reportée sur les ménages, soit directement, soit via leur mutuelle. En augmentant le coût de la santé pour les ménages, les pouvoirs publics feraient le choix de creuser les inégalités en santé et d’accroitre les renoncements aux soins. Quand la Sécurité sociale recule, c’est la santé publique qui trinque, donc l’état de santé de toutes et tous.
Les taxes injustes sur la santé vont encore s’alourdir
Les taxes sur les cotisations mutualistes atteignent 14,07% pour les contrats « solidaires et responsables » et 21,07% pour les contrats « non-responsables ». Ces taxes sont injustes. En France aujourd’hui, cotiser à une mutuelle afin d’accéder à la santé est même plus taxé que le hamburger ! Taxer la santé, c'est la considérer comme une marchandise, un produit de consommation. Mais on ne choisit pas d'être malade.
Les transferts de dépenses de la Sécurité sociale alourdissent le poids de ces taxes. Calculées sur le montant des cotisations, elles pèseront donc encore plus lourdement sur les cotisations les plus élevées, en particulier celles de retraités.
Les taxes sur les cotisations mutualistes nuisent gravement à la santé.
Pour les Mutuelles de France, la santé est un droit.
Les mutuelles sont des organismes à but non lucratif et n’ont pas d’actionnaire à rémunérer. L’intégralité des cotisations perçue est utilisée au service des adhérents. Taxer les cotisations mutualistes, c’est affaiblir la capacité de redistribution des mutuelles, en prestations et en services.
Ensemble refusons une taxe supplémentaire sur la santé.
Qui sommes nous ?
Actrice nationale de santé et de prévoyance, la Fédération des mutuelles de France est composée de 54 groupements mutualistes : 37 mutuelles complémentaire santé et prévoyance et 17 mutuelles ou unions gestionnaires de Services de Soins et d’Accompagnement Mutualistes (SSAM). Ces différents groupements protègent 2 millions de personnes et gèrent 270 établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Les Mutuelles de France regroupent plus de 5 000 salariés et 10 000 bénévoles, militants pour le droit à la santé. La Fédération des mutuelles de France est administrée par un Conseil d’administration élu, représentatif des groupements adhérents.